« LITHOPHONIE » a obtenu en 1977 le Grand Prix « ex-aequo » du festival d’Hyères dans la section « Cinéma Différent ». LITHOPHONIE ne raconte pas d’histoire, mais comme dirait Antonin Artaud, « développe une suite d’états d’esprits qui se déduisent les uns des autres comme la pensée se déduit de la pensée, sans que cette pensée reproduise la suite raisonnable des faits ».
La juxtaposition, l’opposition, la superposition des évènements visuels et sonores font na1tre des émotions, des sentiments, des idées qui nous parlent de l’ Homme. Homme face à ce qu’il est, face à ce qu’il pourrait être, face à ce qu’il imagine; Homme né de la matière, sans cesse ramené à elle, Homme en-quête-de, Homme enchainé; prisonnier de lui-même et des autres, prisonnier de ses rêves, prisonnier de ses actes, aurait-il d’autre issue que celle de se laisser entrainer… Vers quelles folies ? Par quelles forces ?