Au-delà des ombres (1973)

Premier long métrage tourné en 16 mm, il fut sélectionné aux festivals internationaux de Toulon, Avignon et Mannheim (Allemagne) en 1973.

AU-DELÀ DES OMBRES n’est pas l’histoire de un ou plusieurs personnages, mais la projection des fantasmes de chacun à travers des êtres, des décors à la fois réels et symboliques. Nous vivons dans un monde de violence, d’agressivité, d’incommunicabilité où existent cependant la tendresse et la Beauté.

C’est ce que ressentent les personnages du film dans une succession de séquences, de plans dont la juxtaposition n’obéit pas aux règles de la logique. Le cinéma étant d’abord le langage de l’image, j’ai éliminé la parole en essayant de visualiser au maximum les émotions, les sentiments, en plaçant les acteurs dans un espace qui mette en valeur, par correspondance ou opposition, le monde intérieur exprimé.

La musique, conçue simultanément, indissociable de l’image, de son rythme, de ses ruptures, est le fil conducteur qui amène le monde visuel au seuil de notre inconscient et le fait resurgir.