Dans « Les mots de tête », Jean-Paul Dupuis, très impressionné par le voyage de Thierry Grave chez un taxidermiste Belge pour rapporter ce qui deviendra la sculpture « Jar-din », très marqué par les dislocations du langage à partir desquelles naissent les sculptures, met en valeur l’éclatement des matériaux utilisés : le bois, le plâtre, le fer. Il saisit l’étrangeté des objets fabriqués tel cet inquiétant crâne recouvert peu à peu de pétales de nacre et qui a pour titre : « Vanité-native ».
"Les matières participent du sens: Un parc d’enfant en bois figurera mieux le Paradis perdu qu’un parc en plastique. En revanche, les méandres de l’esprit sont mieux figurés en fer forgé, qui se plie sans rompre, qu’en bois. Les palindromes symétriques sont renforcés quand on peut passer derrière le plexiglass et relire le mot. Le chêne fera un lutrin semblable à ceux que l’on trouve dans les églises, et ajoutera une vérité …" Thierry Lefèvre-Grave
Au commencement, il y a une réalité : le plaisir que donne l’artiste dans son travail de création. Puis vient le désir de découvrir ce travail. Commence alors avec la caméra un long et intense travail d’investigation...