L’assoupie (2004)

Avec 10 petits bronzes autour de «l’assoupie» que Thierry Grave qualifie lui même de « métaphore sur la sensualité du langage écrit », l’oeil/caméra de Jean-Paul Dupuis s’attarde sur le modelage d’une statuette en cire, caresse les mains du sculpteur qui peu à peu donnent naissance au corps de la femme lectrice, à son visage, à ses yeux, son nez, ses lèvres. Puis, comme pour exprimer le désir de mieux comprendre comment on passe de la cire au bronze, l’oeil caméra rend compte des différentes opérations qui conduiront des statuettes de cire aux statuettes en bronze patiné.